Paris-Rome, Orvieto (samedi 16 février)

C'est dans des conditions bien particulières qu'est arrivé ce voyage familial en Ombrie... Prévu de longue date, il a été une occasion inespérée de souffler un peu, un retour bienvenu à des racines qui ne font jamais défaut...


Lever à 5 heures, ce 16 février. Il s'agit d'arriver à Orly avant 7h, pour embarquer sur mon Easy Jet préféré. A défaut de petit dej' (low-cost, high crocs), pendant tout le trajet, c'est un bien beau spectacle visuel qui est au menu...





Mais, comme souvent, le meilleur est pour la fin. A quelques minutes de l'atterrissage, l'avion survole Rome, et les passagers - assis à droite de l'appareil ! - se retrouvent aux premières loges pour admirer la Ville éternelle.




Les connaisseurs sauront retrouver, notamment, le Colisée, le Forum, le Circus Maximus, la place et la basilique Saint-Pierre, le Château Saint-Ange...


Je suis déjà venu à Rome plusieurs fois. D'ailleurs, sans vouloir faire ma pub, j'en ai fait une page spéciale...


Cliquez sur la photo pour accéder au blog


Mais là, c'est la première fois que je me pose à Ciampino, l'aéroport des compagnies low-cost. Et franchement, rien que pour le survol de la ville, ça vaut le coup d'arriver de ce côté-là.

Bon, c'est sûr, sur place ça se gâte un peu. Les touristes qui veulent rejoindre la ville éternelle doivent prendre leur mal en patience, tant l'attente semble être longue pour monter dans un bus. Mais bon, tel n'est pas mon objectif, donc tout va bien! Je m'en vais "retirer" la voiture réservée, une petite Twingo sans prétention. C'est donc confortablement installé dans la voiture, que j'attends le deuxième arrivage, de Lyon… mes parents (!!). Et, radio à fond, j'en profite pour me remettre à la page musicalement !


A 11 heures, ils arrivent, et le temps de tout charger, nous voilà déjà filant sur les routes italiennes! Voici ce qui nous attend, pour ces neuf jours de balades...


La première destination de notre virée ombrienne est Orvieto, à mi-chemin entre Rome et Florence. Sur le chemin, on fait une halte à Amelia, un petit bourg connu (des guides) pour être le plus vieux d'Ombrie. Mouais… C'est mignon, mais ça ne vaut peut-être pas le détour. Quelques photos...








En revanche, Orvieto est une étape incontournable en passant dans la région. De toute façon, difficile de la louper: c'est une ville "remarquable" au sens propre. En effet, en bonne étrusque qu'elle fut, Orvieto est perchée sur un majestueux piton rocheux qui sublime les lieux.



Notre hôtel est venu se nicher au pied d'une des falaises d'Orvieto. Pour rejoindre la ville "haute", il suffit de grimper par un petit chemin plus ou moins escarpé. Mais ce premier jour, si le ciel revêt des teintes estivales, les températures sont restées bien hivernales… Alors c'est en grelotant qu'on effectue ce premier petit tour d'Orvieto, presque à la nuit tombée.

A l'hôtel, on nous accueille en "cousins" : "maintenant que votre président a épousé une italienne, les jeux sont faits, rien ne va plus!", nous lance l'hôtelière... Décidément, Sarko nous poursuit, même en vacances!









En revanche, l'avantage d'arriver à cette saison en fin d'après-midi, c'est de pouvoir assister quasiment seuls au splendide coucher de soleil se reflétant sur la façade du Duomo, une des plus belles d'Italie.






Mais dès que le spectacle est terminé, on se dépêche de se mettre à l'abri du vent glacial. Ça tombe bien, une visite du Orvieto souterrain commence à quelques pas du Duomo. On prend nos billets et on s'enfonce dans les ténèbres de la citadelle...






Bon, en étant honnête, et sans vouloir jouer les blasés, il faut reconnaître que cette petite balade à travers les pigeonniers d'Orvieto n'a rien de sensas'. C'est très court, et assez superficiel (ce qui, pour une visite des souterrains, est quand même dommage).

A la remontée, la nuit est complètement tombée, et le Duomo brille de mille feux. Ça serait vraiment magique si... un froid glacial ne nous poussait pas à nous mettre à l'abri à tout prix!






Et ce refuge, on le trouve non loin de là, dans une petite trattoria recommandée par le Routard. A juste titre d'ailleurs, puisque tout ce qu'on mange est absolument délicieux.

A noter, la spécialité absolue de l'Ombrie, que l'on va retrouver dans tous les restaurants du voyage: la truffe! Et croyez-en mes papilles intransigeantes, la pasta al tartufo, c'est vraiment bon.


Une fois rassasiés (et réchauffés), on décide de se rentrer par le petit chemin à peine escarpé qui mène jusqu'à notre hôtel. Petit problème, il n'y a aucun éclairage sur toute la portion "sauvage" du parcours... C'est donc à la lumière des téléphones portables et des appareils photos qu'on essaie péniblement de progresser!




Heureusement, on finit par y arriver, et on goûte à un repos bien mérité...

Aucun commentaire: