Orvieto, Pitigliano, Sovana (dimanche 17 février)

Bonne nouvelle au réveil, le temps s'est nettement réchauffé, et un soleil de plomb embrase la roche d'Orvieto. C'est superbe.



Pas de temps à perdre, donc. On engloutit un petit dej' à l'italienne digne de ce nom (heureusement que le café rattrape le reste!), et on repart sur le chemin au pavement vaguement romain... enfin c'est ce que je voudrais croire!




Arrivés en haut, c'est un bien joli jardin public qui nous accueille, avec une très belle vue sur la campagne environnante.




Et puis on entame notre flânerie à travers les rues et ruelles d'Orvieto.


Tiens, un temple romain! Ou ce qui en reste...





C'est vraiment la petite ville italienne comme je l'aime : des vieilles ruelles, des beaux monuments, quelques ruines, et surtout une ambiance animée, mais paisible. C'est peut-être ça le paradoxe de la dolce vita ?


Après une petite heure de balade, on arrive au Pozzo della Cava (littéralement, puits de la grotte), une grotte découverte et déblayée par le propriétaire de la maison du dessus. C'est pas d'un intérêt historique fou, mais c'est marrant.





En remontant, on s'approche d'un des murs de la ville pour admirer le paysage. Il y a quelque chose de la Toscane dans cette Ombrie, non ? (rien d'étonnant, Orvieto est vraiment à la frontière entre les deux régions)




Après, on décide de prendre un peu de hauteur, et on grimpe au sommet de la Torre del Moro.

Ça, c'est une grande spécialité des villes italiennes. Y'a toujours une vieille tour qui permet d'admirer la ville d'en haut, pour mon plus grand plaisir...

De celles que j'ai visitées, je garde un excellent souvenir du campanile de Venise, de la tour de Lucques, et, bien évidemment des tours de Bologne...










Rien à dire, je crois que les photos parlent d'elles-même...

Et puis c'est le retour devant cette majestueuse façade, point d'orgue de la balade à travers Orvieto, et véritable splendeur, d'où qu'on l'observe. Petit florilège...



En milieu d'après-midi, on estime avoir fait un bon tour de la ville, et en avoir vu l'essentiel. On décide donc de repartir. Dernière visite, une impressionnante descente dans le puits de Saint-Patrick. Originalité : les escaliers sont à double révolution, autrement dit ceux qui descendent et ceux qui montent ne se croisent jamais...






Cette visite, et une petite pause dans un bar à la sortie du puits, ponctuent notre séjour à Orvieto. On redescend du piton rocheux et on reprend la route, non sans jeter un dernier coup d'oeil à cette ville magnifique.



Au programme désormais, une petite incursion en Toscane, à l'ouest d'Orvieto, pour visiter trois petits villages eux-aussi suspendus à des falaises, paumés en pleine nature.

Sur la route, on passe devant le splendide lac de Bolsena. La ville de Bolsena a l'air également charmante, mais on n'a pas le temps de s'y arrêter. Idée de futures vacances ? ;-)


Et puis on arrive au plus emblématique des trois villages de la région : Pitigliano. Pas besoin de gloser, les lieux sont tout simplement à couper le souffle.




L'intérieur de Pitigliano est également superbe. Très allongé, le village ne compte que deux ruelles de largeur. Et qu'est-ce que c'est beau...




A Pitigliano, à part la balade, l'unique lieu à visiter est une synagogue. Et à juste titre, d'ailleurs, puisque la ville est connue la "petite Jérusalem" d'Italie, une puissante communauté juive ayant vécu ici pendant longtemps.




En fin d'après-midi, fatigués par la longue journée, on décide de rejoindre notre hôtel, situé dans un vieux bourg médiéval splendide non loin de Pitigliano: Sovana.



Notre hôtel est certainement le plus agréable de tout le voyage. Calme, dans un décor magnifique, on se croirait vraiment en-dehors du temps.

Une fois installés, on essaie d'aller visiter une grotte, située à quelques kilomètres, mais elle est fermée. Du moins, c'est ce qui est écrit... mais on comprendra demain la réalité du terrain!











Et puis le soir, après une délicieuse pizza prise dans le seul restaurant ouvert de Sovana, on ne peut resister à la tentation de retourner voir Pitigliano de nuit. Bien nous en a pris...

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